<p>Selon une étude récente, les mineurs du monde entier font partie des employés les plus productifs mais aussi des plus heureux.</p>
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Selon une étude récente, les mineurs du monde entier font partie des employés les plus productifs mais aussi des plus heureux.

La satisfaction des mineurs au plus haut

Une étude récente réalisée par l’iOpener Institute for People and Performance d’Oxford a conclu que les mineurs du monde entier sont les employés les plus productifs tout en étant parmi les plus heureux.

Les collaborateurs les plus heureux sont généralement salariés dans les secteurs de la restauration, du commerce de détail, de la santé, de l’enseignement et du conseil. Les employés de l’industrie minière occupent la sixième place, loin devant les salariés des télécommunications, de la construction automobile, du génie civil et de la publicité. L’étude a analysé les réponses de plus de 45 000 professionnels dans tout un éventail de secteurs. Les collaborateurs de l’industrie minière ont obtenu un score supérieur à la moyenne, 62,1 %, dans la catégorie « temps consacré aux tâches » (nombre d’heures nécessaire aux employés pour apporter une contribution  tangible à leur entreprise).

Solid Ground

Jessica Pryce-Jones, PDG d’iOpener.

L’iOpener Institute for People and Performance est un cabinet-conseil international qui aide les entreprises à atteindre leurs objectifs stratégiques et commerciaux en optimisant le rendement, la productivité et la satisfaction de leurs collaborateurs. Directrice générale déléguée d’iOpener, Jessica Pryce-Jones analyse certains des résultats du questionnaire iOpener sur les performances et les individus (IPPQ).

Pourquoi les mineurs sont-ils si bien classés au baromètre de la satisfaction au travail?
Ils interviennent souvent en petits groupes et sont très dépendants les uns des autres pour leur sécurité personnelle. Ils ont donc un très haut niveau de confiance. Ils travaillent également souvent très près les uns des autres. Et ceci contribue à faire tomber les barrières et à accroître la confiance. Notre étude montre que ceux qui forgent des liens extrêmement étroits sont souvent plus heureux au travail et, par conséquent, restent plus longtemps fidèles à leur employeur.

Les mineurs ont également obtenu un score supérieur à la moyenne dans la catégorie « temps consacré aux tâches ». Pourquoi, à votre avis?
Ce qu’ils font est extrêmement facile à mesurer. Ils n’ont donc aucune difficulté à quantifier le temps qu’ils consacrent à leurs tâches. Et surtout, les collaborateurs satisfaits sont ceux qui travaillent à la tâche. Les deux sont étroitement liés.

Pourquoi faut-il que les collaborateurs soient satisfaits?
Nos données empiriques montrent qu’un collaborateur heureux est un collaborateur très performant.
Un personnel mécontent coûte cher à un employeur. Ceux qui sont les plus malheureux au travail ne consacrent que 40 % de leur temps à leurs tâches. Soit deux jours par semaine. En fait, une entreprise perd une centaine de journées de travail, soit trois mois et demi, par an et par collaborateur insatisfait.

Quelles variables sont les plus judicieuses pour déterminer la satisfaction, la productivité et les performances?
L’étude Happiness at Work (la satisfaction au travail) repose sur un modèle s’appuyant sur la recherche et les retours des professionnels. Notre modèle performances/satisfaction comporte cinq critères principaux, les 5 C :

  • Contribution : ce que vous faites.
  • Conviction : votre motivation sur le court terme.
  • Culture : le sentiment d’appartenance.
  • Commitment (motivation) : votre engagement sur le long terme.
  • Confiance : l’assurance.

Ces critères sont intimement liés et composent un écosystème, ils ont donc un fort impact mutuel. Trois autres éléments complètent les 5 C :

  • La confiance dans une organisation.
  • La reconnaissance montrée par une organisation.
  • La fierté d’appartenir à une organisation.

Pour être heureux au travail, un individu doit avoir l’impression de développer et d’optimiser tout son potentiel. Voilà pourquoi cette notion est au cœur du modèle.

Photo: Adam Lach