L’Arabie saoudite du lithium
Une étude de 2007 de l’Institut d’études géologiques des États-Unis récemment redécouverte révèle que l’Afghanistan posséderait des gisements de minerais (fer, cuivre, cobalt, or et d’autres métaux d’importance pour l’industrie tels que le lithium) d’une valeur estimée à près de mille milliards de dollars US.
Une note interne du Pentagone affirme que ce pays pourrait devenir « l’Arabie saoudite du lithium », une matière première indispensable à la fabrication des batteries d’ordinateurs portables et de smartphones.
Les gisements seraient si importants que leur exploitation pourrait transformer cette nation ravagée par la guerre en l’un des plus grands centres miniers de la planète.
Toutefois, tout développement devra surmonter de nombreux obstacles : insécurité, investissement risqué, manque d’infrastructures, corruption rampante, présence des Talibans et conflits entre chefs de tribus.
D’après la note, un groupe de travail du Pentagone tente d’aider les Afghans à établir une structure chargée d’organiser la mise en valeur des ressources minières dans l’optique de lancer des appels d’offres avant la fin 2014.