<p>La passion de Richard McMahon pour l’exploitation minière l’a emmené aux quatre coins de la planète.</p>
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La passion de Richard McMahon pour l’exploitation minière l’a emmené aux quatre coins de la planète.

Le tour du monde en 30 ans

En septembre 2010, Kinross a acquis la mine de Chirano au Ghana. Elle est située dans la région aurifère de Bibiani et la compagnie minière espère exploiter 11 gisements aurifères répartis sur une bande de 10 km de longueur. Anciennement à ciel ouvert, l’exploitation devient de plus en plus souterraine. Minestories a rencontré Richard McMahon qui travaille dans l’industrie minière depuis plus de 30 ans.

Qu’est-ce qui vous a attiré vers l’exploitation minière?
Quand j’étais jeune, c’était le secteur le plus porteur. C’est là où on pouvait bien gagner sa vie. Il donnait aussi la possibilité de travailler à l’étranger. Après l’Ontario, j’ai eu la chance d’être envoyé au Kirghizstan. Depuis, j’ai la bougeotte. Mon métier m’a emmené au Vietnam, en Mongolie, dans l’île de Baffin et les Territoires du Nord-Ouest. Et maintenant, je suis au Ghana.

Que faites-vous À Chirano?
Je suis chargé de superviser l’entretien du matériel mobile sous terre. J’ai fait toute ma carrière dans l’entretien. Et même si j’ai travaillé un peu dans le broyage et un peu dans les fosses à ciel ouvert, je dirais que j’ai passé 80 % de ma vie active sous terre. Je pense qu’il est essentiel de découvrir ce que l’on aime faire et ses points forts, et toujours essayer de s’améliorer. C’est pour ça que j’ai pratiquement toujours travaillé dans des mines souterraines.

Quelles sont les perspectives d’avenir de Chirano?
On a beaucoup progressé sur le plan du rendement. Il y avait un site à ciel ouvert qui vient de fermer après des années d’exploitation. On se concentre à 100 % sur la mine souterraine aujourd’hui. On prospecte sans relâche. À ce stade, la durée d’exploitation du site est estimée à deux ou trois ans. Avec un peu de chance, on va trouver de quoi rester encore un peu. Le cadre naturel et les gens sont formidables ici.

En quoi sandvik vous a permis d’améliorer l’activité?
Quand on a pris le relais, le matériel n’était pas au top et nécessitait une remise en état. J’ai contacté Sandvik pour voir ce qu’ils pouvaient faire. Deux ou trois machines ont été rénovées. Ça a bien marché et on a tissé des liens solides.

Richard McMahon

Fonction : responsable de l’entretien du matériel mobile sous terre.

Loisirs : course à pied (vient de terminer son deuxième demi-marathon en 2017 à Toronto), patins à roulettes, pêche, chasse et équitation.

État civil : marié depuis 30 ans; une fille mariée.

Origines : a grandi dans un petit village du nord de l’Ontario.

La production s’est intensifiée ici et comme le matériel était vieux, les pannes et l’entretien prenaient de plus en plus de temps. Sandvik est arrivé et s’est appliqué à réparer les jumbos. On a vu la différence tout de suite. La disponibilité est en hausse et c’est grâce aux liens forgés avec Sandvik.