<p>Sandvik Mining and Rock Technology s’est fixé pour objectif de réduire de moitié son impact carbone d’ici 2030 tout en offrant des gains de productivité et d’efficacité à ses clients.</p>
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Sandvik Mining and Rock Technology s’est fixé pour objectif de réduire de moitié son impact carbone d’ici 2030 tout en offrant des gains de productivité et d’efficacité à ses clients.

Vers un avenir plus vert

La réduction de moitié de son impact carbone est l’un des objectifs prioritaires de Sandvik Mining and Rock Technology à l’horizon 2030. L’entreprise ambitionne d’atteindre cet objectif tout en offrant des gains de productivité et d’efficacité à ses clients, à ses fournisseurs et à elle-même.

Depuis le début du nouveau millénaire, il n’est plus possible de nier ce qui était pris pour des prévisions alarmistes : la planète se réchauffe. Chercheurs et experts dans des domaines aussi divers que la météorologie et la pêche ont constaté les effets du changement climatique dans tous les domaines de la vie terrestre, et la plupart s’accordent à dire que ces changements peuvent être pour la plupart attribués à la hausse des émissions de gaz à effet de serre provoquée par l’activité humaine.

« L’industrie minière représentant 3 à 4 % de la consommation énergétique mondiale et produisant en moyenne une gigatonne de CO2 chaque année, il nous incombe, à nous Sandvik Mining and Rock Technology et au secteur d’activité dans son ensemble, de nous demander ce que nous pouvons faire pour aider à résoudre cet état de fait, souligne Henrik Ager, président de Sandvik Mining and Rock Technology. Si on ajoute à cela que l’industrie minière devra extraire une grande partie des minéraux et des métaux nécessaires aux technologies décarbonées et moins polluantes de demain, on commence à mesurer la gravité de la situation. »

Intérêts commerciaux et initiatives en faveur du développement durable ont souvent été considérés comme inconciliables. L’idée qu’une planification écologique du développement de l’entreprise se fait au détriment de la productivité et de la rentabilité est largement répandue, et c’est peut-être ce qui empêche les entreprises d’atteindre leurs objectifs en la matière.

« Chez Sandvik Mining and Rock Technology, on est persuadé que développement durable va de pair avec productivité, et que les entreprises de tous les secteurs devraient adopter cette approche lorsqu’elles cherchent des solutions à la crise climatique. Cette conviction est au cœur de notre initiative en faveur du développement durable à l’horizon 2030 et elle constitue un élément essentiel à l’établissement d’objectifs réalistes. Si une entreprise se fixe des objectifs réalisables en la matière, la rentabilité et la productivité doivent également faire partie de l’équation. »

Toute entreprise souhaitant réduire ses émissions de CO2 est confrontée à des défis incontestables. Bon nombre craignent de devoir faire une croix sur les bénéfices et ne pas pouvoir ainsi se maintenir à flot. Dans le climat économique actuel, la demande en matière d’exploitation des ressources ne cesse de croître, et les entreprises doivent essayer de répondre à cette demande tout en ne perdant pas de vue les préoccupations d’ordre écologique. Pour couronner le tout, les nouveaux équipements qui ont un impact moindre sur l’environnement peuvent être coûteux, de même que l’introduction et la mise en œuvre de nouveaux plans de développement modifiant la manière dont une entreprise fonctionne à tous les niveaux.

Toutefois, après une première période de bouleversements et de dépenses, les entreprises peuvent s’attendre à récolter les fruits de leurs efforts en matière de développement durable.

Pourquoi il est vital d’agir maintenant

  • Le secteur des mines et des carrières est responsable d’environ 3 à 4 % de la consommation mondiale d’énergie.
  • Depuis le début de l’industrialisation, la concentration de CO2 dans l’atmosphère a augmenté de 45 %, une évolution qui est imputée à l’activité humaine.
  • Au moins la moitié des émissions de CO2 du secteur minier proviennent de sources secondaires telles que l’énergie et les transports. Ce sont donc les principaux domaines à cibler lorsque l’on envisage de réduire son impact sur l’environnement.
  • Le niveau moyen des mers et océans a monté de plus de 23 cm (8 po) depuis la fin du 19e siècle, dont environ 7,6 cm (3 po) au cours des 25 dernières années. Chaque année, on constate une élévation moyenne de 0,33 cm (0,13 po) du niveau de la mer.
  • La division Rock Tools a réduit ses émissions de CO2 de 10 000 tonnes simplement en transportant les produits et matériaux par bateau plutôt que par avion.

« Non seulement nous allons construire ensemble un meilleur avenir, mais des pratiques commerciales plus respectueuses de l’environnement se traduisent directement par une plus grande productivité et un meilleur rendement, poursuit Henrik Ager. Cela peut paraître contraire au bon sens à première vue, mais la logique est en fait très simple : un meilleur rendement s’obtient en utilisant mieux l’énergie par chaque unité de gaz à effet de serre émise. Cette idée peut être mise en œuvre à tous les niveaux d’une entreprise, des opérations à la logistique, et nous pouvons vous expliquer comment faire. »

La circularité est un excellent exemple de la manière dont le développement durable peut servir la productivité. En réduisant ses déchets ou en réorientant ce qui serait autrement des déchets, une entreprise gagne en efficacité. Par exemple, en redistribuant l’excédent de chaleur libéré dans les processus de production et en l’utilisant pour chauffer les bâtiments, Sandvik Mining and Rock Technology a réduit ses coûts de chauffage tout en diminuant les émissions de CO2.

« En bref, en trouvant des usages à ce qu’on devrait éliminer par ailleurs, on réduit les matériaux qu’on doit créer. Dans le cadre de l’initiative de développement durable de Sandvik Mining and Rock Technology à l’horizon 2030, nous visons une circularité de 90 % dans l’ensemble de l’entreprise. Nous imposerons ce principe à nos propres produits et matériaux d’emballage ainsi qu’à nos fournisseurs stratégiques.

De par leur plus grande efficacité, les équipements automatisés contribuent à réduire les émissions de CO<sub>2</sub>: ils tombent moins souvent en panne et produisent davantage pour une consommation d’énergie équivalente.

De par leur plus grande efficacité, les équipements automatisés contribuent à réduire les émissions de CO2: ils tombent moins souvent en panne et produisent davantage pour une consommation d’énergie équivalente.

« Cette philosophie circulaire s’applique également à nos nombreuses solutions de reconditionnement, quand nous remettons à neuf nos propres produits et prolongeons leur cycle de vie, ce qui réduit le besoin de matériaux supplémentaires.

« Il est également essentiel d’avoir une approche adaptée de la logistique pour diminuer les émissions de CO2 d’une entreprise. » Ce n’est un secret pour personne que le transport aérien est l’un des principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, et il convient donc de trouver une solution de remplacement appropriée quand c’est possible. Pour donner un ordre de grandeur, le transport de matériel par bateau génère environ 100 fois moins de CO2 que l’avion.

« Notre division Rock Tools a réussi à réduire ses émissions de CO2  de 10 000 tonnes en adoptant cette approche. Le transport aérien ayant tendance à être le moyen le plus onéreux d’acheminer des produits d’un point A à un point B, on conforte ses marges bénéficiaires en changeant de mode de livraison.

« Une dernière stratégie fondamentale dans notre initiative en faveur de la durabilité écologique est le développement de l’automatisation et des équipements électriques à batterie. » Les équipements automatiques ont tendance à être plus performants : ils tombent moins souvent en panne et produisent davantage à quantité égale d’énergie. Et les équipements à batterie produisent moins de chaleur et aucun gaz d’échappement, ce qui abaisse considérablement leur empreinte carbone. En adoptant la technologie de demain, les entreprises peuvent réduire leurs émissions de CO2 et diminuer les coûts de main-d’œuvre.

« Nous avons élaboré des plans pour avoir une approche plus respectueuse de l’environnement au sein de notre propre entreprise. Mais cela ne s’arrête pas là. Si nous voulons atteindre notre objectif final – une industrie minière plus durable dans son ensemble, nous devons aider nos clients à adopter eux aussi des pratiques plus écologiques. Aucun homme n’est une île, et si nous voulons lutter contre la crise climatique, c’est tout le secteur d’activité qui doit travailler ensemble pour réduire les émissions de CO2 à tous les niveaux. »